1853-1904 : un demi-siècle d'incertitudes 1928-1940 : une exploitation décevante 1944-1970 : un lent déclin
1904-1928 : la construction 1940-1944 : une intense activité 27 mars 1970 : l'accident
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1970-2001 : le long chemin de la réouverture
1944-1970 : un lent déclin
Au moment de la libération, le tunnel du Somport fut fermé à la circulation et muré en son milieu par le gouvernement franquiste. Franco craignait des infiltrations de Républicains espagnols qui voulaient reprendre le combat. Cette situation, interrompant tout trafic international, perdura jusqu'en 1948.
  Après la réconciliation, deux trains mixtes et un omnibus Pau-Canfranc avec correspondance pour Saragosse circulèrent à nouveau. Le franchissement de la frontière était difficile, les contrôles douaniers et policiers sévères et dissuasifs.
  En 1958 à l'occasion du centenaire des apparitions de Lourdes la SNCF achemina de nombreux trains de pèlerinage par Canfranc.
 
 

Le centenaire des apparitions de Lourdes

  Au début des années soixante le trafic marchandise fut dissocié des trains de voyageurs pour assurer des exportations de maïs et d'engrais à destination de l'Espagne. En septembre 1962, au début du service d'hiver, les voitures à essieux des trains omnibus assurant la desserte de la ligne furent remplacées par des voitures à bogies du type " banlieue " à couloir central plus confortables.
   
Canfranc - Sortie de la gare à l'arrivée d'un train de neige après la guerre.
Malgré ces modifications l'exploitation ne cessa de se dégrader. A la veille des années 70, la sous-station d'Urdos ne fonctionnait plus que sur demande entraînant des chutes de tension aux alentours de 900 V au milieu des plus fortes pentes de la ligne alors que la tension devait être de 1500V ! Les deux groupes de commutatrices des puissantes sous-stations des Forges d'Abel et d'Urdos transférés dans les Alpes dans les années cinquante ne furent jamais remplacés.   La gare de Bedous
Les charges admissibles
 
 
 
 
 
 
La gare de Bedous en juillet 1978
Photo B.Collardey - La vie du Rail
Rien n'était donc fait à la veille de l'accident du 27 mars 1970 pour développer la relation internationale Pau-Saragosse. On se contentait d'écouler le seul trafic local beaucoup moins rentable que le trafic international appelé à se développer.
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